Lauréat 2023

Le prix de thèse « Bernard Coqblin » 2023 a été décerné lors des JNTE 2023 qui se sont déroulées à Paris-Saclay à Hugo Bouteiller pour ses travaux sur les propriétés thermoélectriques de composés chalcogénures réalisés au laboratoire CRISMAT à Caen. Le jury international était constitué par Thierry Caillat (JPL-NASA, USA), Antonio Pereira Gonçalves (ITN-Lisbonne, Portugal), Jiri Hetjmanek (Institut de Physique, Prague, République tchèque) et Janusz Tobola (Université AGH, Cracovie, Pologne).

La thèse d’Hugo a porté la synthèse et la caractérisation des propriétés de transport à hautes températures de plusieurs composés tels que les hollandites ou les phases de Zintl de type Yb4Sb3, élaborés sous forme polycristalline. Parmi le résultats notables de sa thèse, on peut notamment mentionner de nombreuses tentatives de dopage dans le composé Yb4Sb3 dont les propriétés sont très intéressantes au-delà de 1000 K, une température rarement atteinte dans les matériaux thermoélectriques, et la découverte d’une nouvelle phase hollande quaternaire Rb0.2Ba0.4Cr5Se8 qui présente une très faible valeur de conductivité thermique de réseau à haute température (0,8 W m-1 K-1 à 773 K). (lien vers sa thèse)

Lauréat 2022

A l’occasion de la réunion scientifique de Rennes, le prix « Bernard Coqblin » 2022 a été remis à Isaac Haïk Dunn, pour ses travaux intitulés « Thermoélectricité : de la calibration absolue aux capteurs autonomes » et réalisés au laboratoire CRISMAT à Caen. Le jury international était constitué de Thierry Caillat (JPL-NASA, USA), d’Antonio Pereira Gonçalves (ITN-Lisbonne, Portugal), de Jiri Hetjmanek (Institut de Physique, Prague, République tchèque) et de Janusz Tobola (Université AGH, Cracovie, Pologne).

La thèse d’Isaac Haïk Dunn a porté sur des thématiques variées, allant depuis les développement méthodologiques instrumentaux aux applications, regroupant une étude d’un générateur TE pour alimenter des capteurs mesurant la température et le taux d’humidité relative dans l’atmosphère et la mesure de l’effet Thomson dans des métaux et des matériaux anisotropes. (lien vers sa thèse)

Lauréat 2020

Du fait de la situation sanitaire en 2020, les JNTE ont été remplacée par une Journée virtuelle dédiée à la thermoélectricité, qui se sont déroulées le 19 novembre 2020. A cette occasion, le prix « Bernard Coqblin » 2020 a été remis à Shantanu Misra pour ses travaux sur les chalcogénures SnTe et InTe, réalisés à l’Institut Jean Lamour (IJL) à Nancy. Le jury international était constitué de Thierry Caillat (JPL-NASA, USA), d’Antonio Pereira Gonçalves (ITN-Lisbonne, Portugal), de Jiri Hetjmanek (Institut de Physique, Prague, République tchèque) et de Janusz Tobola (Université AGH, Cracovie, Pologne).

La thèse de Shantanu Misra a porté le couplage d’études expérimentales et théoriques des composés SnTe et InTe, élaborés à la fois sous forme polycristalline et monocristalline. Parmi le résultats notables de cette thèse, on peut mentionner notamment la démonstration de la nature résonante de In dans Sn1.03Te avec un niveau de dopage optimal de 2 % correspondant à un pouvoir thermoélectrique optimum, ou l’utilisation de recuits de saturation pour contrôler finement la stœchiométrie (et la concentration de défauts) d’échantillons de InTe. (lien vers sa thèse)

Lauréat 2019

A l’occasion de la réunion scientifique de Metz, le prix « Bernard Coqblin » 2019 a été remis à Bhuvanesh Srinivasan pour ses travaux sur les propriétés thermoélectriques de nouveaux composés à base de tellure réalisés à l’Institut des Sciences Chimiques de Rennes (ISCR). Le jury international était constitué par Thierry Caillat (JPL-NASA, USA), Antonio Pereira Gonçalves (ITN-Lisbonne, Portugal), Jiri Hetjmanek (Institut de Physique, Prague, République tchèque) et Janusz Tobola (Université AGH, Cracovie, Pologne).

La thèse de Bhuvanesh Srinivasan a porté sur l’étude de la synthèse et des propriétés physiques et thermoélectriques de tellurures vitreux, polycristallins et vitrocéramique, avec pour objectif principal l’amélioration de leurs propriétés thermoélectriques. Parmi les nombreux résultats de cette thèse, on peut mentionner notamment l’amélioration très notable des performances thermoélectriques d’alliage du système Pb-Sb-Te en générant des vacances de sites, ou l’obtention d’un facteur de mérite de 2 sur une large gamme de température (600–773 K) dans des composés de type GeTe co-dopé par Ga et Sb. (lien vers sa thèse)

Lauréat 2018

A l’occasion de la réunion scientifique de Grenoble, le prix « Bernard Coqblin » 2018 a été remis à Stefan Maier pour ses travaux sur des composés à base de chalcogènes réalisés au laboratoire CRISMAT à Caen. Le jury international était constitué par Thierry Caillat (JPL-NASA, USA), Antonio Pereira Gonçalves (ITN-Lisbonne, Portugal), Jiri Hetjmanek (Institut de Physique, Prague, République tchèque) et Janusz Tobola (Université AGH, Cracovie, Pologne).

La thèse de Stefan Maier a porté sur l’étude des propriétés chimiques et physiques de chalcogénures polaires (par exemple Ba4Cu8Se13, Ba2FePnSe5 (Pn = Sb,Bi), BaBiTe3, ACuZrSe3 et ACuYSe3 (A = Sr, Ba)) à valence normale ou hypervalents. Le but premier de cette étude est la synthèse de nouveaux composés de structure cristalline complexe, afin d’étudier les relations entre la structure cristalline, la nature des liaisons chimiques et les propriétés thermoélectriques déterminées par des mesures expérimentales et des analyses théoriques. (lien vers sa thèse)

Lauréate 2017

A l’occasion de la réunion scientifique de Montpellier, le prix « Bernard Coqblin » 2017 a été remis à Meriam Ben Khedim pour ses travaux sur des nanofils de Bi2Te3 réalisés à l’Institut Néel à Grenoble. Le jury international était constitué par Thierry Caillat (JPL-NASA, USA), Antonio Pereira Gonçalves (ITN-Lisbonne), Charles Simon (ILL-Grenoble), et Sebastian Volz (Ecole Centrale Chatenay-Malabry).

Dans son travail intitulé «Etude de nanofils électrodéposés de Bi2-xSbxTe3 et Bi2Te3-xSex et de leur intégration dans des modules thermoélectriques», Meriam Ben Khedim a déposé des réseaux de nanofils de type n ( Bi2Te3-xSex) et de type p ( Bi2-xSbxTe3). Elle a développé une nouvelle méthode de caractérisation du transport électrique sur fil unique et corrélé leur structure à leurs propriétés thermoélectriques. Enfin elle a réalisé des prototypes de thermogénérateurs à base de ces réseaux de nanofils sur des substrats rigides et souples avec une optimisation des résistances de contact électrique (métal / thermoélectrique). (lien vers sa thèse)

Lauréat 2016

A l’occasion de la réunion scientifique de Lyon , le prix « Bernard Coqblin » 2016 a été remis à Yohan Bouyrie pour ses travaux sur les composés tétraédrites réalisés à l’Institut Jean Lamour (IJL) à Nancy. Le jury international était constitué par Thierry Caillat (JPL-NASA, USA), Antonio Pereira Gonçalves (ITN-Lisbonne), Charles Simon (ILL-Grenoble) et Sebastian Volz (Ecole Centrale Chatenay-Malabry).

Dans son travail de thèse intitulé « Identification, synthèse et caractérisation de phases tétraédrites pour la conversion d’énergie par effets thermoélectriques », Yohan Bouyrie a contribué à une meilleure compréhension des mécanismes qui gouvernent les propriétés électriques et thermiques de tétraédrites synthétiques. En particulier, il a montré que le phénomène d’exsolution affecte fortement les propriétés de transport de ces matériaux à basse température et a mis en évidence les mécanismes microscopiques qui sont à l’origine de leurs très faibles valeurs de conductivité thermique de réseau. (lien vers sa thèse)

Lauréats 2014

En 2014, lors de la réunion scientifique de Thiais, le GDR thermoélectricité, après décision du jury international composé de Thierry Caillat (JPL-NASA, USA), Charles Simon (ILL-Grenoble), Maryline Guilloux-Viry (ISCR-Rennes) et Sebastian Volz (Ecole Centrale Chatenay-Malabry), a attribué le prix de thèse à deux lauréats : Yann Apertet et Céline Barreteau.

Dans son travail de thèse réalisé à l’Institut d’Electronique Fondamentale (IEF) à Orsay et intitulé « Réflexion sur l’optimisation thermodynamique des générateurs thermoélectriques », Yann Apertet s’est principalement consacré à l’étude théorique des systèmes thermoélectriques et plus particulièrement à leur optimisation, tant du point de vue de l’efficacité que de la puissance délivrée. L’approche va au-delà du modèle traditionnel du module TE de Ioffe et a été étendue à d’autres systèmes comme pour décrire la roue à rochet de Feynman, référence pour décrire les moteurs moléculaires. Le formalisme dérivé dans ce travail contribue à une avancée certaine dans la modélisation des systèmes thermodynamiques hors équilibre. (lien vers sa thèse)

Dans son travail de thèse réalisé à l’Institut de Chimie Moléculaire et des Matériaux d’Orsay (ICMMO) et intitulé « Matériaux céramiques thermoélectriques pour la production d’électricité propre », Céline Barreteau a mis en évidence le potentiel pour la thermoélectricité d’une famille de matériaux à structure 2D, les oxychalcogénures de formule générale MCuChO où M est un cation trivalent et Ch un ion chalcogène. Outre les études physico-chimiques, l’optimisation du ZT, elle s’est préoccupée de la « scalabilité » des procédés prenant en compte la toxicité et le temps d’élaboration, et a caractérisé la stabilité thermique des composés dans le but de démontrer la viabilité de cette famille de matériaux pour les applications. (lien vers sa thèse)